A Day and a half at the Latin School, by Edgar Brossollet
Ce qui est impressionnant aux Etats-Unis, c’est la taille des choses, des immeubles, des plats et cela l’est plus particulièrement à la Latin School ; la première fois que nous sommes rentré dans les immenses « facilities » de cet établissement (lundi), nous étions surpris par les dimensions des salles de sciences, des gymnases et des halls. Nous l’étions d’autant plus qu’en France nous avons généralement cours par groupe de 30 contrairement à certains cours ici où il y en moyenne une dizaine d’élèves. Lorsque j’ai raconté ça à un des professeurs il m’a dit « Haha (rire long) ! You should be joking ».
Certains cours peuvent être choisi contrairement à la France où nos sujets d’études et matières sont à 90% imposé (on peut choisir des options comme informatique, chinois, espagnol, théâtre ou cinéma). On est tout de suite saisi par la vivacité des élèves : le professeur ne leur déverse plus son savoir, mais entre dans une véritable une conversation avec ses élèves qui participent et anime un débat. J’ai pu le constater moi-même dans la classe de Mme Hennessy (sur le logement dans les années 1950 aux Etats-Unis et sur le « White flight ») ou bien celle de M. Fript (sur l’influence croissante du panislamisme et le déclin du pan-arabisme).
Quant à la cafétéria, c’est un endroit fabuleux où nous, « french exchange students » rêverions de passer notre vie ; on y trouve de tout ; Rungis n’a qu’à bien se tenir : des Sushis, de la pizza, des Sandwiches préparés sur place ; mais surtout au lieu de la traditionnelle mayonnaise que nous avons à notre cantine, il y à la une véritable épicerie : du tabasco, du chili, de la sauce soja, …
Nous avons vu les impressionnants complexes sportifs et y avons même joué au basket puis au foot, on comprend vite pourquoi nous sommes battus. L’orchestre est incroyable, nous n’avions pas tous eu l’occasion de voir le concert à Paris mais nous avons tous été bouleversé par la maîtrise parfaite de l’orchestre de la Latin school, digne d’un orchestre symphonique. L’orchestre a joué Capitain America march, Aztec Fire mais surtout « la Marseillaise ».
Les élèves sont tous très sympas et il y a une excellente ambiance, un vrai esprit d’équipe et on ne ressent pas le côté « chacun pour soi qu’il peut parfois y avoir dans certaines écoles en France ». C’est aussi un endroit où on rencontre des élèves de tous horizons, tous avec des parcours différents et des histoires à raconter.
Mercredi nous avons vu, grâce à Mme Dorer, un match des Chicago Bulls contre les Philadelphia 76ers. Le jeu était tendu mais les Bulls ont gagné. L’ambiance est unique ! On parachute des t-Shirts, on les lance même avec des canons qui relèvent de l’artillerie, on gagne des voitures, on hurle le plus fort possible : c’est un véritable show où se révèle la nature humaine de l’homme (des gens vont jusqu’à se battre pour attraper le maillot des bulls). Le prix de la nourriture et des boissons y est multiplié par 3, ce qui n’est jamais pire qu’un match de baseball où une bouteille d’eau peut valoir jusqu’à 6 $.